La construction d’un référentiel

Fil d’ariane

  1. La construction d’un référentiel
    1. Les cadres
    2. L’ingénieur informaticien
    3. La grande entreprise (En construction)
  2. Les réalités de l’emploi des ingénieurs informaticien
  3. Les motivations préservées

Introduction

Nous essayerons de révéler dans la première partie de ce travail certains des soubassements sur lesquels s’appuient les ingénieurs informaticiens pour appréhender leur travail.

Trois notions nous semblent particulièrement importantes à analyser :

  • D’abord nous tenterons de déterminer à travers nos entretiens ce que représente pour un ingénieur informaticien son appartenance à la catégorie professionnelle des cadres. Nous essayerons de montrer dans quelle mesure la relation particulière des ingénieurs informaticiens à cette catégorie contribue à façonner leur imaginaire.
  • Nous questionnerons ensuite la réalité supposée ou théorique du métier d’ingénieur informaticien. Qu’est-ce que serait finalement un métier d’ingénieur qui ne serait pas pris dans la réalité économique de notre temps ? Que ferait un ingénieur informaticien dans un monde abstrait idéal ? Ce questionnement nous amènera à déconstruire l’intitulé d’ingénieur informaticien pour le scinder en deux ; d’un côté l’ingénieur, de l’autre l’informaticien ; avant de pouvoir à nouveau les réunir pour chercher à comprendre comment l’un s’articule avec l’autre pour donner naissance à l’une des composantes originales de leur imaginaire.
  • Finalement, nous examinerons comment les ingénieurs informaticiens imaginent leur métier dans une grande entreprise d’informatique[1]. Qu’est-ce qu’ils attentent d’une telle structure ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Comment s’articulera un métier dans une organisation mondialisée ?

De l’analyse de ces trois notions, nous essayerons de tirer un référentiel commun aux ingénieurs informaticiens. Nous tenterons de mettre en lumière certaines caractéristiques de l’ingénieur informaticien abstrait afin de dresser le portrait « de la personne collective d’où les personnes individuelles [tirent] le nom commun qui les désigne »[2].  Il nous aidera à comprendre par la suite leurs manières de se projeter dans un univers professionnel réel. Il nous permettra de mieux comprendre comment ce patrimoine commun est « à la fois un instrument de connaissance […] et de légitimation : modelée sur les formes reconnues, l’expérience pratique devient collectivement recevable et, par-là, individuellement tolérable »[3] ou au contraire comment il pourrait justifier des mécontentements.

Très bonne lecture

[1] Nous ne restituerons pas cette partie du mémoire. N’hésitez pas à vous rapprocher de nous si vous souhaiter la consulter.

[2] Boltanski Luc, Les cadres, La formation d’un groupe social, Paris, Le sens commun, 1982.

[3] Ibid.

Être un cadre

Être un cadre, ça me fait quoi ?

Ingénieur informaticien

Ingénieur informaticien, c'est quoi au fait?

La grande entreprise

Dans cette partie, nous essayerons de voir les sens que les ingénieurs informaticiens attribuent à leur appartenance à la catégorie professionnel de cadres:

  • Est ce que la référence à cette catégorie contribue à façonner leur référentiel?

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Dans cette partie nous essayerons de répondre à la question suivante:

  • Qu’est-ce qu’un ingénieur informaticien ? 

On verra comment les notions d’ingénieur et d’informaticien partagent des points communs et comment au contraire elles s’opposent.

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  • Comment la perception d’une grande société de service en informatique vient influer sur la représentation que les ingénieurs ont de leur métier d’ingénieur informaticien ?
  • Quelles sont les contraintes que l’organisation fait peser sur les ingénieurs informaticiens ?
  • Quelles sont les avantages qu’elle confère de par sa taille et ses moyens ?

Les réalités de l’emploi chez Worldline

Sur le métier d'informaticien chez Worldline

Les motivations préservées chez Worldline

Les motivations préservées

2 commentsOn La construction d’un référentiel

  • Bonjour,
    dans les motivations et les intérêts du travail au quotidien, je n’ai pas lu l’importance de donner un “sens” aux taches demandées.
    Cela me parait important de comprendre pourquoi on doit faire telles ou telles actions.
    Quel est votre point de vu là dessus?
    Laurent

    • Bonjour Laurent,

      La notion de sens a été évoquée à quelques occasions durant les entretiens. Dans dans la plupart des cas, les salariés appréciaient le fait que Worldline proposait des projet n’étant pas liés directement à des activités éthiquement contestables : Construire des armes, etc.

      D’une manière plus générale, ce qui ressort fréquemment est la primauté du challenge technique sur finalement la finalité de ce que l’on construit.

      Je ne peux pas t’en dire beaucoup plus car le sujet du “sens” n’a pas été traité directement, aucune question de la grille d’entretien n’y fait référence.

      Merci pour ton retour. N’hésite pas si tu souhaites que nous en parlions directement.
      Très bonne journée

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