Bonjour à tous,
aujourd’hui c’est un manager qui témoigne. On retrouve dans son témoignage l’idée globale que les désagréments viennent du top management en mode “tour d’ivoire” plutôt que du local. Plus en détail, il met le doigt sur des constats qui nous avaient rarement été remontés jusqu’ici : le greenwashing, et les réorganisations pensées surtout pour les actionnaires plutôt que pour les besoins “du terrain”.
Nous remercions ce salarié, et nous lui souhaitons bon vent pour son poste dans sa nouvelle entreprise !
- Quelles sont les raisons de ton départ ?
Cela fait 10 ans que je suis à Worldline, cela va me faire un changement et découvrir de nouveaux horizons.
Recevoir un salaire correspondant mieux à la moyenne du marché ; la proximité par rapport à mon logement et la taille de l’entreprise : plutôt une cinquantaine de personnes.
J’aurais moins l’impression de subir les réorganisations qui sont mues non pas par un besoin technologique, métier ou client, mais plutôt par le marché capitaliste d’acquisition et fusion.
- Qu’est-ce que tu as aimé chez Worldline ?
L’ambiance conviviale que l’on peut trouver dans les équipes projets ou dans l’ensemble des activités du CSE ou bottom-up par exemple.
Aussi la possibilité de travailler sur des projets internationaux ou à fort CA, la possibilité d’évolution en interne qui aide à accéder à des métiers un peu différents que ceux en sortie d’école et de faire des mobilités dans l’entreprise.
- Qu’est-ce que tu n’as pas aimé chez Worldline ?
Comme raconté dans les raisons du départ, une face que je n’ai pas appréciée est la faible écoute des strates de haut management sur les besoins des salariés : Et ainsi de subir les changements, de subir les politiques.
Un autre point : le greenwashing que toutes les grandes entreprises font, Worldline le fait aussi. (On a vu passer l’annonce de la création de la fondation WL)
- Si tu pouvais changer un truc chez Worldline, qu’est-ce que cela serait ?
Rendre l’entreprise à ses salariés. Ouvrir le débat, et partager les contraintes du marché financier et non pas systématiquement choisir des dirigeants qui ne causent pas le langage des opérationnels.